Le travail est un endroit où se jouent des drames, plus ou moins graves, plus ou moins fréquents, mais toujours perturbants, pour ceux qui les vivent ou en sont témoins.
Ces drames doivent font naitre des tensions peu propice au bien-être au travail et entame la performance des équipes. Pour retrouver la motivation, il faut savoir « dédramatiser ».
La dramatisation des problèmes est une source de stress majeur en entreprise
Comment faire baisser le stress qui nait de ces situations ? Il faut apprendre à les réguler, et c’est un des rôles attendus du management.
Réguler, c’est arriver à réduire les angoisses, les siennes propres et celles de ses collaborateurs. Car l’angoisse, c’est contagieux. Et si, au départ, il n’y avait pas matière à drame, à force de dire que ça va arriver, et le drame arrive bel et bien.
Commence alors les recherches de coupables, les accusations croisées, les interrogations pour l’avenir. Le service ou l’entreprise peuvent être très rapidement à feu et à sang, avec leur lot de désengagement, d’absentéisme, de maladies … et d’inefficacité !
Comment se noue un drame professionnel ?
Il faut comprendre qu’un drame se noue en trois temps :
1/ la « simplification » : on accuse une seule personne, on identifie une seule cause, on analyse la situation en noir et blanc, sans aucune nuance ;
2/ l’« exagération » : on exagère les chiffres, les temps de retard, le mécontentement du client…La surenchère est de mise ;
3/ la « généralisation » : ce qui était un cas particulier, un dysfonctionnement ponctuel devient « tout le monde », « tout le temps » …
Le drame peut monter en quelques heures. Et s’ils se multiplient, l’ambiance devient irrespirable.
Dénouer les drames professionnels pour renouer avec la motivation des équipes
Comment éviter ce type de spirale infernale ? En faisant juste le contraire :
1/ Refuser la simplification du problème ou du dysfonctionnement, au contraire montrer sa complexité et celles de ses causes, de façon à pouvoir imaginer des scénarios de sortie créatifs,
2/ Objectiver le problème, demander des précisions, employer des termes modérés et modérateurs,
3/ Amener les équipes à s’exprimer en solutions plutôt qu’en problèmes.
4/ Identifier les Cassandre et les amener à plus d’objectivité et de rigueur dans leur conduite.
C’est aux premiers signaux qu’il faut réagir.
Ces situations démontrent l’importance du manager en tant que personne, dans son rôle d’accompagnateur, d’arbitre, de coach, pour ses équipes.