Manager c’est aussi apprendre l’art difficile de dire NON

En un clin d'œil

En management, savoir dire NON, c’est une question de respect. Il faut apprendre cet art difficile pour être un manager responsable et pouvoir fédérer ses équipes.

Ces difficile de dire NON … mais c’est tout le temps !

Les managers ont tous les jours à dire NON. Non à une augmentation, non à une promotion, non à l’achat d’un ordinateur, NON à un projet, NON à des congés …

Dire non, c’est générer de la frustration, de la déception, de la colère, de la rancœur.

Beaucoup de managers ne maitrisent pas cet art difficile, or, mal dire NON rajoute au malaise généré par le refus.

C’est difficile de dire NON, quand on a appris toute sa vie à dire OUI, pour être poli, bien élevé.

Dire NON, c’est prendre le risque d’être exclu, rejeté, détesté. Passer pour un « mauvais coucheur » ou quelqu’un de désagréable, voire asocial.

Les mauvaises façon de dire NON

Alors, on observe des façons de faire qui sont tout, sauf efficaces :

Tout accepter, par peur de dire NON, on dit Oui à tout, c’est beaucoup plus simple mais c’est certainement préparer des bombes à retardement,

ne pas se prononcer : on ne dit pas NON, mais pas OUI non plus, tous les prétextes sont bons pour retarder la réponse : on doit consulter, il faut réfléchir… en espérant que la demande soit oubliée,

manier le OUI et le NON comme des instruments de pouvoir en liant la réponse à la personne et non au contenu de la requête. C’est le fameux « fait du Prince ».

dire NON systématiquement, assumer cette posture, et même en jouer : « Tu sais bien qu’avec moi, c’est toujours NON », « Je refuse tout par principe ». Avec un peu de persévérance, plus personne n’osera rien demander.

Comment bien dire NON ?

On peut le faire en 6 étapes :

1/ écouter la demande jusqu’au bout,

2/ poser des questions pour bien comprendre,

3/ se donner le temps de la réflexion,

4/ gérer ses émotions,

5/ préparer des alternatives créatives,

6/ expliquer son NON. Expliquer, pas se justifier.

Savoir dire NON est une question de respect, respect de l’autre bien sûr, mais aussi respect de soi-même.

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