Décider en leader

En un clin d'œil

L’art de la décision est au cœur du métier de dirigeant et « savoir décider », la fondation du leadership.

Savoir « bien décider » est la marque des grands leaders.

Décider au travail sans remord ni regret

Nous sommes fascinés par ces leaders qui savent, trancher, arbitrer, choisir, sans la moindre hésitation. Ils semblent ignorer le doute, et ne cherche même pas à argumenter ou se justifier, même si la décision ne se montre pas optimale.

On les admire car cette attitude est distinctive : pendant une prise de décision, le commun des mortels hésite, tergiverse, pèse longuement le pour et le contre, dit OUI, dit NON, dit PEUT-ÊTRE.

Et cette anticipation de l’erreur ou du regret paralyse lors de la prise de décision qui peut alors nous sembler à une montagne à gravir.

Admettons-le, il est très difficile de vivre au futur antérieur avec des « Si j’avais su, je n’aurais pas pris cet appartement », « Si j’avais réfléchi, j’aurais accepté cette mutation », « Si j’avais eu le courage, j’aurais su dire non »

Décider en leader

Le leader ne prend pas toujours les meilleures décisions. Il prend la décision à laquelle il croit et dans laquelle il va engager son courage, son énergie, ses compétences et convaincre les autres de le suivre.

Ce qui distingue un leader, c’est cette capacité à faire adhérer les autres à ses choix. Pour ses équipes ou ses émules, ses décisions « organisent le monde » et lui donnent du sens. Le leader est alors suivi avec envie et détermination.

Le leadership se définit par cette capacité à décider pour aller vers un futur désirable et partagé.

Le regret ne peut faire partie de l’équation. Si la décision se révèle inadéquate ou perdante, il sera temps d’en « faire quelque chose » et d’apprendre de ce qui révèle être une erreur.

La décision a-t-elle été prise sur la base d’informations fausses ? peu fiables ? de façon trop rapide ? en refusant d’entendre des avis contraires ? L’environnement a -t-il changé sans qu’on ait été capable d’anticiper ces évolutions ? La bonne attitude vis-à-vis d’une mauvaise décision est de revisiter son processus pour éviter de reproduire la même erreur et refaire un mauvais choix.

Rappelons ce que disait Mandela « Quelquefois on réussit, quelquefois on apprend ».

Je vous propose de continuer la réflexion avec les propositions suivantes :