Réfléchir ensemble au « futur du travail »
Le « future of work » comme on l’entend souvent.
Que peut être notre futur ?
Cette question résonne étrangement à un moment où nous sommes plus que jamais en grande incertitude, à un horizon deux semaines, ce qui donne le vertige !
Je propose dans mon intervention de distinguer futur et avenir et d’accepter que notre avenir ne se construit pas seulement sur la base des comportements du passé.
Les sondages sont des scénarios limitants et trop souvent auto prophétiques : ils éclairent l’avenir comme nous regardons les phares d’une voiture dans le rétroviseur.
L’image que nous nous faisons de notre futur est trop souvent celle de notre passé : futur désirable dans la nostalgie (« c’était mieux avant »), futur du chaos dans le rejet (« on va revivre ce que nous avons vécu »)
Le futur, c’est un nombre fini de scénarios
Le futur, c’est un nombre fini de scénarios, l’avenir c’est accepter qu’il y en ait d’autres en sortant des expertises et des courbes basées sur des historiques.
Inspirons-nous du projet RedTeams : quand des experts militaires ont sollicité des auteurs de science-fiction pour imaginer les guerres de 2030-2060.
Regardons les films de science-fiction comme des documentaires.
Scrutons notre environnement pour identifier des signaux émergents !
Les grandes transformations sont souvent silencieuses. Il faut savoir les repérer dans un bruit souvent infernal !
Soyons vigilants
Les scénarios sont importants et il faut tirer des enseignements de l’histoire mais nous pouvons aussi inventer notre avenir.
C’est vrai dans au travail, c’est vrai dans la Cité.