Nous avons peur du vide ! Nous sommes saisis de vertige quand il est là, devant nous ! C’est un enseignement de cette année sous pandémie.
Il va pourtant falloir apprivoiser le vide, car la donne a changé.
Quand j’évoque le vide, je parle du vide temporel : les absences, les silences, les pauses, les inactivités … bref, tous ces temps qui inquiètent et font peur, car jugés improductifs et sans valeur.
Cette peur se construit dès l’enfance, elle perdure dans notre vie d’adulte face aux attentes d’un monde du travail qui ne supporte pas qu’on se laisse aller à ne rien faire (ce qui renvoie au manque d’initiative) ou à faire rien (ce qui traduit alors une volonté de rébellion).
Cela renvoie aussi à des croyances profondes de notre culture judéo chrétienne.
Or, les nouvelles conditions dans lesquelles nous sommes amenés à travailler génèrent ou vont générer de plus en plus de « vides ».
Il ne s’agit plus de camoufler les vides ou de les justifier mais bien de les valoriser. Un changement de regard, qui entraine une autre vision du travail et du management.
Voyons dans nos vides, de la liberté et du ressourcement : mais pour cela, il va falloir apprendre à les apprivoiser.
Je développe cette analyse dans ce podcast de 6mn45 secondes