Le pouvoir d’agir

En un clin d'œil

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir au fond d’un trou, dans un étau, dans un piège ? D’avoir la sensation d’errer d’un labyrinthe sans lumière ?

Dans ces moments, le monde apparait comme un réseau de contraintes, d’interdits, d’incertitude avec le sentiment qu’on ne peut que subir.

Cette situation génère alors de la frustration, du ressentiment, de l’angoisse, du mal être, provoquant des souffrances qui peuvent être profondes.

Le « pouvoir d’agir » s’inscrit dans l’idée que chacun est responsable de sa destinée. Que nous sommes libres de nos choix et redevables de leur issue.

Le « pouvoir d’agir » est la traduction d’un concept anglo-saxon : l’« empowerment, qui signifie « renforcer ou acquérir du pouvoir ». Au départ , ce terme est attaché aux minorités opprimées et semble apparaître pour la première fois dans l’ouvrage Brésilien Paulo Freire Pédagogie des opprimées, publié en 1968.

L’empowerment peut concerner les organisations comme les individus

Pour une personne, le développement du pouvoir d’agir visent trois niveaux d’objectifs : favoriser son autonomie, son bien-être (acquisition d’une image positive de soi, acquisition de compétences pour porter un regard critique) et développer des stratégies.

Avec le pouvoir d’agir, on est bien l’affranchissement des contraintes, pas dans l’adaptation.

Pour avancer, il va falloir résister à deux réflexes très courants.

  • Le premier est de « refaire toujours plus du même ».
  • Le second réflexe à écarter est d’adopter des comportements d’irresponsabilité et de fuite devant les évènements.

Pour trouver ou retrouver son pouvoir d’agir, il va falloir accepter de regarder la réalité bien en face. Pour ensuite, mieux faire un pas de côté

Comment s’y prendre pour pivoter ?

Il faut :

1/ accepter que « nous voyons ce que nous croyons »

2/ Mettre les « pourquoi ? avant les comment »

3/ Accepter de faire quelque chose de la crise qu’on traverse.

4/ Arrêter de ruminer.

5/ Renoncer à la perfection.

6/ Ne pas vouloir tout maîtriser et tout contrôler.

7/ « S’autoriser à » !

8/ Être gentil avec soi-même,

Ces propositions ne sont pas à voir comme une liste de courses, mais bien comme un art de vivre.

On acquiert vite des réflexes pour faire ce fameux pas de côté, pas trop grand, pas trop loin mais juste ce qu’il faut pour se donner l’envie et le pouvoir d’agir.